La formation d’un pilote de planeur se déroule en deux phases.
Dans une première phase, le pilote débutant se forme au pilotage d’un planeur.
Dans une deuxième phase, le pilote de planeur est formé à la technique du vol à voile, c’est à dire le vol sur la campagne.
La formation de base
La préparation au Brevet de Pilote Planeur comporte deux partie :
- Une partie pratique
- Une partie théorique
La partie pratique
La partie pratique consiste en l’apprentissage de la technique de pilotage d’un planeur. Elle est effectuée en vol exclusivement par des pilotes instructeurs diplômés. Elle conduit au lâcher : l’élève pilote est autorsisé à voler seul à bord. L’élève pilote doit alors effectuer dix vols solo, sous la responsabilité d’un instructeur, dont au moins un d’une heure et être titulaire de la partie théorique pour avoir le droit de se présenter à l’examen. La DGAC mandate un inspecteur qui délivre (ou non) le BPP.
Partie Théorique
La partie théorique est le BPP théorique. Il consiste en un QCM de 50 questions. Cet examen est organisés tous les deux mois dans les locaux de la DGAC.
Le CVVFR organise des cours de préparation à l’examen théorique du BPP en partenariat avec la Maison des Jeunes de Fontainebleau (FLC-MJC)
Le BPP
Le BPP permet au jeune breveté de voler seul à bord, en local de l’aérodrome. La formation continue par l’école de vol sur la campagne.
Vol local et vol sur la campagne
Le BPP autorise le jeune pilote à voler seul sans l’autorisation d’un instructeur mais ne permet pas encore de voler loin de l’aérodrome de départ pour effectuer des circuits. Le pilote doit être autorisé à voler sur la campagne par un instructeur.
Le lâcher campagne
En alternance avec des vols solo qui permettent d’acquerir de l’expérience, la formation continue, avec un instructeur, par l’école sur la campagne. La formation consiste en l’apprentissage du vol à voile.
- S’orienter
- Circuiter
- Se vacher …
Le Brevet D
La fin de formation aboutit au lâcher sur la campagne et à une épreuve : le Brevet D.
Le pilote effectue un circuit avec une branche d’au moins 50 km, un vol d’au moins 5 H et un gain d’altitude de 1000m.
Le jeune pilote est alors considéré comme pilote de vol à voile.