Circulation au Sol

Stockage des planeurs en piste

Les planeurs sont stockés les uns à côté des autres, le nez vers les champs, les ailes ne basculant pas sur le planeur à côté, et pour les «plastiques», aile haute au vent.

Les véhicules personnels.

Seuls les véhicules personnels des remorqueurs, agréés annuellement par la DGAC peuvent aller vers le hangar avions, munis de gyrophare. Les autres véhicules personnels ne sont pas autorisés à pénétrer sur le terrain, pour des raisons de sécurité.

Les B.O.

Il est aussi parfois nommé trolley, ou roulette de queue, ou truc, ou machin, ou prothèse, etc… Mais, à Moret, on dit : « B.O. ».

Ne jamais laisser un BO monté sur un planeur : il faut le retirer, et le poser à côté, dès que vous avez fini de déplacer un planeur.

En effet, une rafale de vent pourrait le faire pivoter et l’abîmer, ou le faire entrer en collision avec un autre appareil, et c’est pour éviter d’avoir des graviers coincés dedans lorsqu’on l’attache, pour protéger le gel-coat.

En seuil de piste, avant le décollage, regroupez les BO dans un même tas, ou alors, à l’arrière d’une golfette. Dans les hangars, une fois les planeurs rangés, retirez aussi le BO. Cela évite les mauvaises surprises si la roue se dégonfle durant la nuit ou si une rafale de vent s’engouffre dans le hangar…

Les verrières.

Attention aux traces de doigts ! Manipulez toujours la verrière par ses poignées (et non pas par la fenêtre elle-même : les verrières sont très fragiles !).

Verrouillez toujours la verrière si vous laissez le planeur en piste, si vous le tirez derrière une voiture, ou si vous laissez le planeur sans surveillance. Bref, si vous n’êtes pas à proximité immédiate de votre planeur, sa verrière doit toujours être fermée et verrouillée.

Dès que le planeur est exposé au soleil, laisser la housse de verrière en place. Cela évitera de transformer le cockpit en sauna, et d’abîmer les équipements, ou tout simplement que le planeur prenne feu (effet loupe)…

On peut nettoyer les verrières à l’aide d’un chiffon et d’un produit spécifique (demandez conseil aux instructeurs).

Le ballastage.

Notre aire de ballastage se trouve le long du hangar. Cette aire est assez petite, mais permet tout de même le ballastage de 3 planeurs simultanément. Les tuyaux nécessaires sont en général présents près de cette aire. Veillez à les remettre au même endroit après usage, et de fermer…l’eau.

Attention :

  • Certains planeurs se ballastent aile haute, d’autres aile basse. Vérifiez bien sur le manuel de vol pour savoir comment il faut faire, et n’hésitez pas à demander conseil.
  • Si vous ballastez la queue du planeur, attention de bien respecter le centrage.
  • Sur certains planeurs, et en fonction de votre propre gabarit, vous risquez de dépasser la charge maximale autorisée ! Vérifiez bien la fiche de pesée du planeur pour éviter ce risque.
  • Tout pilote utilisant un planeur ballasté devra impérativement atterrir water-ballasts vides.

En cas de problème technique.

Si vous découvrez une anomalie technique ou si vous abîmez un planeur accidentellement, prévenez immédiatement le chef-pilote. Il est de votre devoir de le faire : la sécurité des vols peut être compromise, notamment pour les pilotes vous succédant.

Les golfettes.

Elles sont particulièrement utiles pour la mise en piste des planeurs. Prenez en soin, car si elles sont cassées, c’est à la main que s’effectuera la mise en piste. Avant utilisation, vérifier l’huile et le plein d’essence. Ne montez pas dans le petit plateau, il n’est pas prévu pour cela, et ce n’est pas un jeu pour les enfants, ni les adolescents.

La tenue de piste.

Soyez attentifs et pensez à participer au ramassage – accrochage du câble de remorquage (on accroche toujours au planeur le petit anneau du câble, anneau Tost).

Pensez que plus on tarde à accrocher le câble, plus cela coûte cher au pilote (le « remorqué » débute lorsque l’avion remorqueur se positionne devant le planeur).

Pour la sécurité, il est important de dégager le plus rapidement possible les planeurs qui se posent. Ceux-ci doivent être immédiatement sortis de la piste (en tenant compte des planeurs au décollage et à l’atterrissage), puis réalignés ou stockés à l’arrière du Starter, en les poussant à la main ou à l’aide des golfettes

Ce travail de piste doit être partagé par tous les membres présents : les autres le font pour vous, pensez à le faire pour eux ! Après votre vol, ou entre deux vols, restez en piste pour aider ceux qui n’ont pas encore volé.

Le bon fonctionnement de la piste, dépend du dynamisme de chacun.

La planche CVVFR.

La planche contient toutes les informations sur les vols de la journée : immatriculation du planeur, nom du ou des pilotes, heure de départ, d’arrivée, durée du vol, observations. C’est un document très important qui sert ensuite pour calculer la facturation de chaque vol.

A chaque briefing, le chef pilote demande 1 volontaire pour tenir la planche. Cela ne veut pas dire que la personne en question va rester bloquée au sol toute la journée ! Elle est simplement responsable de la bonne tenue de la planche et peut, bien sûr déléguer cette tache à un autre quand vient son tour de voler. Bref, plus il y a de planchistes, plus la contrainte est faible ! N’hésitez pas à vous porter volontaire.

Trucs et astuces : Tenir la planche est le moyen le plus rapide de faire la connaissance d’un grand nombre de pilotes. Si vous venez d’arriver au sein du club, c’est une raison de plus pour vous porter volontaire.

Et maintenant, bons vols !!!

Rédaction: Christophe Szczygielski