Vol sur la Campagne

Le vol sur la campagne.

Avant de partir sur la campagne, assurez-vous que quelqu’un peut venir vous dépanner en cas d’atterrissage dans un champ, ce que l’on appelle vulgairement « vache »…

Les pilotes doivent conduire leur vol de manière à être en permanence en local d’une zone atterrissable (mini 500 m sol), en fonction de l’angle de plané de leur appareil, le mieux étant d’être en local d’un aérodrome, même privé ou ULM.

On s’efforcera de choisir un champ dans lequel on aperçoit la terre, à travers les cultures. Ce choix devra avoir été fait au minimum à 500 mètres de hauteur.

Le champ doit, dans la mesure du possible :

  • avoir une approche dégagée,
  • avoir une figure géométrique parfaite, carrée ou rectangulaire,
  • avoir des « sillons » proches de l’axe du vent,
  • avoir un type de culture basses (pommes de terre, petits pois, salade, betterave, etc…),
  • être le plus grand de tous,

et évitez dans la mesure du possible les champs labourés, car si le labour est ancien, les mottes de terre dures risquent de causer des dégâts au planeur, et si c’est récent et humide, risque d’embourbement.

Une fois choisi, on ne change plus de champ, on reste en local de celui-ci et au vent !

Pour l’atterrissage dans le champ, c’est comme sur un terrain, on sort son train d’atterrissage (avant de passer en vent arrière) et on le verrouille sur le vert, on transmet les messages radio comme au terrain: vent arrière, étape de base, finale, posé tout va bien, du moins, nous le souhaitons à tous les pilotes.

RAPPEL

C’est le pilote, commandant de bord, qui est responsable de l’atterrissage dans un champ et des dégats causés aux cultures.

Une fois posé, communiquez par radio que tout s’est bien pasé, ou, indiquez les dommages, afin qu’éventuellement on déclenche les secours. Si la radio ne passe pas, utilisez votre téléphone portable, si vous l’avez avec vous.

Si tout s’est bien passé, prenez une photo, de façon à ce que l’on voit le planeur et les dégats éventuels causés à la culture.

Appelez la Gendarmerie, pour lui indiquer que vous êtes posé dans un champ, et demander un constat de dégats aux cultures.

Si les Gendarmes refusent de se déplacer, leur demander de bien noter votre appel, ainsi que votre nom, N° immatriculation du planeur, date et heure, lieu du posé.

Essayez de rencontrer le propriétaire du champ, afin de constater les dégâts, ou pas, avec lui; prenez une photo avec le propriétaire.

Faites attention aux curieux et aux dépanneurs qui pourraient aussi dégrader le champ.

Juste avant de partir, prenez encore une photo, afin de bien voir les dégats ou pas, avec vous sur la photo.

N’oubliez jamais, que lorsque vous vous posez dans un champ, vous « entrez dans une propriété privée, sans y être invité ». Respectez les cultures, les animaux domestiques, s’il y en a, et prévenez le propriétaire, à défaut la Gendarmerie, à défaut la mairie, pour avoir les coordonnées du propriétaire du champ, dès le 1er jour ouvrable.

C’est de votre responsabilité.

L’atterrissage sur le terrain à Episy – LFPU.

Le tour de piste standard pour les planeurs s’effectue au sud du terrain, la « vent arrière » débutant au minimum à 250 mètres de hauteur (QFE). (Il est prévu au nord pour les avions).

L’atterrissage s’effectue toujours au-delà du planeur en piste (au cas où), et toujours après les « Vés »dessinés sur la piste 06 en gardant l’axe et on ne survole pas les aéronefs prêts au décollage, on se décale vers l’axe central de la piste ou vers le Nord, avec un arrêt, dans ce cas côté ACVL.

Lorsque la piste 24 est en service, idem, mais point d’aboutissement, travers hangar VERT de l’ACVL en gardant l’axe.

Certains clubs tolèrent le fait que le pilote altère son cap après avoir atterri pour libérer la piste. Cette pratique est même obligatoire quelquefois (comme à Barcelonnette).

Nous préférons, au CVVFR, que le pilote débutant garde son cap, pour éviter tout accident de type cheval de bois.

On conserve donc l’axe, l’inclinaison nulle, aéro-freins sortis et le manche en arrière jusqu’à ce que le planeur soit arrêté.

Pour les pilotes confirmés et entrainés, une faible altération de cap (15 °) est permise, afin de piloter le planeur à la croisée des pistes CVVFR et le sortir de la piste, ailes horizontales, AF sortis, manche arrière, vitesse adaptée.

Une fois posé, le pilote devra tirer rapidement son planeur hors de la piste, au nord ou au sud, selon les décollages et les atterrissages en cours ou les consignes du chef de piste. C’est la sécurité qui est en jeu : les pilotes inexpérimentés peuvent êtres décontenancés à l’atterrissage devant une piste encombrée.

Les « FLARMS »

Au CVVFR, le vol avec Flarm est obligatoire.

Cet appareil enregistre votre vol. On se sert de cet enregistrement pour valider les différentes épreuves, gain d’altitude, de distance et de temps, et pour vérifier le respect des zones.


Le lâché-machine.

Avant de voler sur un nouveau type de planeur pour la première fois, il faut avoir lu le manuel de vol, avoir signé la prise de connaissance et avoir effectué un « amphi-cabine » avec le chef-pilote ou un instructeur. Ensuite, il faut respecter la règle suivante pour pouvoir partir sur la campagne avec un nouveau planeur : avoir fait trois vols en local (donc 3 atterrissages sur le terrain de Moret).

Et maintenant, bons vols !!!

Rédaction: Jean-Luc Petit-Gas